Dés les premiers jours de la vie de l’enfant le sommeil tient une place capitale. Un enfant nouveau né dort de 16 à 20 heures par jour.
Dans la psychologie de l’enfant, la question du sommeil est souvent prise au sérieux par la majorité des parents. Il est d’ailleurs capital de lui accorder une grande importance. En effet, les troubles du sommeil de l’adulte trouvent fréquemment leur résonance dans les comportements du sommeil enfant. Le problème des insomnies font fréquemment leur nid dans les troubles de sommeil qui se construisent dès l’enfance.
Quelques rappels sur les besoins de sommeil
Jusqu’à 6 mois le jeune enfant a un sommeil qui n’est pas construit, qui est déstructuré en terme de phase. Petit à petit, l’enfant prend conscience des cycles diurnes et nocturnes.
L’enfant va progressivement réduire le nombre de ses siestes diurnes et augmenter sa phase nocturne.
- Vers 18 mois il ne fait plus qu’une sieste par jour.
- De 18 mois à 4 ans l’enfant a besoin de 14 heures de sommeil.
- A partir de 6 ans il faut à l’enfant 12 heures de sommeil et la sieste n’est plus nécessaire.
- A 10 ans, l’enfant peut se contenter de 10 heures de sommeil. Cependant, jusqu’à la fin de l’adolescence, il peut avoir le sensation d’avoir moins de besoin, hors il faut y prendre garde.
- Ce n’est qu’à l’adolescence passée que l’adulte peut se contenter de 8 heures.
Au vue de ces repères certains pourront constater une différence dans leur pratique. La vie quotidienne laisse parfois peut de possibilité pour respecter ces temps de sommeil de l’enfant.
Lorsqu’on rentre à 20 h le soir, il est difficile de mettre immédiatement son enfant au lit. Cependant tout retard de sommeil a un impact très important dans la façon dont l’enfant pourra gérer sa journée.
J’ai souvent entendu des parents dire « moi il n’y a pas de problème de toute façon mon enfant n’est pas fatigué »
Bien entendu un enfant ne veut pas aller se coucher si on lui laisse l’opportunité de rester debout. Lui aussi aspire à participer à l’activité du soir, où ses parents se détendent, discutent, etc. L’enfant arrive sans aucun problème à rester en éveil et fini par ne plus savoir repérer les signes du sommeil, et ne va au lit que lorsqu’il est totalement épuisé.
L’importance de respecter les besoins de sommeil de son enfant
Si l’on sait que physiologiquement le sommeil est capital pour l’enfant, l’adolescent et l’adulte, il ne l’est pas moins pour le bon développement psychologique.
Durant le sommeil, au regard de la psychologie du développement de l’enfant, certaines choses se rejouent, ce qui lui permet de se construire. C’est un moment ou l’inconscient s’exprime et laisse filtrer des éléments.
En tant qu’adulte notre rôle est de guider nos enfants vers un respect de ses rythmes. Il faut parfois se montrer ferme pour qu’il puisse appendre à répondre lui même à ses besoins vitaux. C’est à nous de repérer les signes de sommeil de l’enfant (fatigue, baisse d’attention, bâillement…). Ce n’est pas parce qu’il est en pleine activité, en plein jeu qu’il n’est pas le moment de se mettre au lit d’ailleurs, il convient de ne pas être en proposition d’activité dans le temps préalable à la mise au lit de l’enfant mais privilégier les moments calmes comme par exemple l’écoute de musique douce, il faut accompagner l’enfant dans sa préparation au coucher et à l’endormissement. Le sommeil ne se récupère jamais vraiment.
Nietzsche disait « ayez en honneur le sommeil et respectez le. » Essayons d’être aussi sage que philosophe et couchons nos enfants en fonction de LEUR besoin.
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