Le Parisien s’intéresse à un sondage BVA selon lequel “21% des parents ne parlent jamais à leurs enfants des dangers liés à la consommation de drogue, [et] 22% ne leur rappellent jamais que c’est interdit”.
Selon les chiffres, “un tiers des parents ne se sentent pas soutenus par des professionnels”. Le journal note qu’au-delà de la prévention, “la famille est la clé de voûte des soins. Son implication améliore de 30% l’efficacité du traitement de l’addiction au cannabis, selon une étude européenne”. Dans le cadre d’un colloque sur “le rôle de la parentalité dans la prévention des addictions chez les ados”, organisé aujourd’hui et demain par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie à Paris, le journal interroge Etienne Apaire, président de la Mildt.
Pour lui, “les spécialistes ont longtemps considéré les parents comme l’une des causes du problème lorsqu’ils avaient un ado à traiter. Du coup, laissées de côté et peu informées, les familles se sentent souvent mal à l’aise pour aborder ce sujet avec leur progéniture”. Il estime que “les traitements sont mieux suivis si les parents s’en mêlent. Ils ne doivent pas être en permanence derrière leurs enfants, mais a contrario ne rien dire, c’est criminel”.
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