Mais ce n’est pas facile …
Selon les statistiques, ces dernières années, les françaises font plus de bébés que la moyenne des européennes. Environs 800 000 naissances chaque année.
Cette envie d’enfant peut être liée à divers facteurs mais il s’agit avant tout d’un acte d’amour et de tendresse. Donner la vie est une des plus belles choses qui soit. Mais que renferme ce désir?
Désir d’enfant : un besoin fondamental
Le désir d’enfant traduit un besoin de se reproduire, sur le plan psychologique besoin fondamental de l’être humain. Le désir d’enfant symbolise aussi pour certains la concrétisation de l’union du couple. Mais ce n’est pas là la seule origine de ce désir. Il peut répondre sur le plan de la construction psychologique pour la femme à un désir d’être mère ou encore représenter l’accomplissement de sa féminité. Il peut aussi venir faire écho à un problème d’enfance malheureuse et impliquer un besoin psychologique de réparation lié à des souffrances passées. Arrivées à un certain âge, au regard de leur situation personnelle et professionnelle, certaines peuvent se dire que le problème du manque qui les entoure (notamment le manque affectif) pourrait être comblé par la présence d’un enfant.
L’envie de transmission, d’immortalité peut aussi motiver fortement ce désir d’enfant, notamment chez les hommes. Il va aussi représenter pour ces derniers une preuve d’amour à l’égard de leur partenaire. Le désir d’enfant va être ressentit différemment par les hommes et les femmes. Une certaine maturité psychologique peut conduire ces dernières à avoir une envie viscérale de connaître la maternité. Quand le désir d’enfant est là, l’attente liée à la concrétisation de la fécondation peut paraître sur le plan psychologique insupportable. Bien que de nos jours la maternité soit de plus en plus liée à une décision volontaire (arrêt de la pilule ou autre moyen de contraception) il n’est pas pour autant évident que cette seule décision amène à la réalisation de ce souhait.
Le problème de l’infertilité
Ce désir d’enfant peut se heurter aux problèmes liées à la fécondité. Le fait de ne pas être enceinte « sur commande » ne présuppose pas d’une infertilité, et quand bien même il s’agit de cela il ne faut pas perdre tout espoir. La fertilité diminue avec l’âge, ce problème est valable pour les femmes (après 35 ans) mais aussi pour les hommes (après 45 ans).
Cependant les vies que nous menons actuellement ne permettent pas de « programmer » un tel événement. Même si l’horloge biologique interne tourmente plus d’une personne, un enfant ne se fait pas seul mais en couple ou au moins à deux. Il est important que l’enfant soit désiré et ne vienne pas seulement répondre à un désir d’enfant, c’est une décision qui mérite réflexion, écoute et dialogue avec son partenaire dans le couple. Des grossesses plus tardives peuvent aussi être le fruit de couples formés suite à une seconde union (familles recomposées) qui souhaitent concrétiser leur amour.
Comment réagir face à l’infertilité ?
Certaines infertilités peuvent être durables alors que d’autres ne seront que passagères.
Le psychisme a un impact certain sur la fécondité des couples. Au-delà des traitements biologiques, qui apportent souvent des résultats et permettent parfois d’avoir un enfant, certaines thérapies brèves, comme par exemple les thérapies cognitivo-comportementales, peuvent aider à résoudre un conflit psychologique inconscient qui vient faire obstacle à la maternité.
Nombre de personnes peuvent témoigner du fait que le corps médical leur a dit un jour qu’elles ne pourraient pas avoir d’enfant et après s’être en quelque sorte résignées ces mêmes femmes connaissent la joie d’être mère de façon tout à fait naturelle.
Le désir d’enfant est ancré en nous, il peut s’exprimer différemment d’une personne à l’autre. Même si certaines difficultés viennent entraver la concrétisation de ce désir d’enfant l’espoir et l’amour peuvent les surpasser.
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