S’il y a bien quelque chose de très pénible à propos de l’angoisse et des crise d’angoisse, c’est bien la crise de panique ou trouble panique. De quoi s’agit-il?
Imaginons qu’alors que vos avez tout essayé pour combattre votre angoisse que, confronté à une situation que vous redoutez par dessus tout, rien ne donne de résultats et que vous avez toutes les raisons de ressentir une peur panique.
Prenons le cas d’une personne atteinte de phobie sociale ou d’anxiété sociale. Cette personne, appelons la Françoise, redoute de se trouver dans la rue, ou dans tout autre lieu public. A l’idée de quitter sa zone de confort, son appartement ou sa maison, et de devoir se rendre à l’extérieur, Françoise ressent déjà les symptômes de l’angoisse.
Ces symptômes d’angoisse sont:
- Accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements
- Boule au ventre ou boule d’angoisse
- Nausées, vomissements
- Incapacité à objectiver
Françoise, ne connaissant que trop ces symptômes depuis le temps qu’elle en souffre, essaie encore une fois de se calmer, de rationaliser, en essayant de se convaincre que tout va bien se passer. En règle générale, ce comportement a pour effet d’aggraver ses perceptions émotionnelles, de fait, Françoise se retrouve encore plus en difficultés, encore plus en souffrance.
Pour autant, bien que consciente de cette douloureuse évidence, Françoise ne sait que faire d’autre. En plus, la conscience qu’elle a d’avoir un comportement inadapté, aggravé par son incapacité à prendre de la distance par rapport aux situations qu’elle redoute, lui font ressentir de la honte et de la culpabilité.
François est d’autant plus en crise de panique que comme il s’agit pour elle de se rendre dans la rue, elle pense que les gens vont la regarder ou se moquer d’elle. François est donc victime d’une crise de panique issue d’une phobie sociale ou d’une anxiété sociale.
L’anxiété sociale comme la phobie sociale sont deux problèmes émotionnels liés à des questions de confiance en soi, d’estime de soi et, partant, de construction de la personnalité. Non pas que Françoise soit psychologiquement défaillante, mais pour des raisons qui reposent sur ses expériences de vie (elle a pu être socialement traumatisée plus jeune par des inter actions sociales douloureuses – à l’école par exemple -), elle n’arrive pas à affronter ce qu’elle redoute de pire.
Pour échapper à ses peurs et mieux contrôler ses troubles paniques, Françoise aura une tendance certaine à l’évitement. C’est à dire qu’elle cherchera par tous les moyens à échapper à ce qui lui fait parfois si violemment ressentir une peur terrible, une peur panique.
Et plus Françoise réagira de la sorte, et pire cela sera.
Il existe des solutions à ces problèmes de trouble panique et de crise de panique.
Comment traiter la crise de paniques. Comment soigner le trouble panique
Le premier réflexe des personnes victimes de crise de panique consiste à essayer de se raisonner voire de se forcer à faire ce qui leur fait si peur. En ré agissant de la sorte, ces personnes essaient de se convaincre que tout va bien aller. Comportement ô combien courageux mais… totalement inefficace.
Depuis 18 ans que j’exerce en qualité de comportementaliste, j’ai eu, à maintes reprises, l’occasion d’expérimenter différentes méthodes ou stratégies thérapeutiques issues de l’approche systèmique de Palo Alto. A ce propos, je pense, vous l’aurez compris, à la thérapie comportementale ou TCC.
En effet, bien des personnes affectées de troubles paniques vont avoir pour réflexe de se rendre ou chez leur médecin traitant ou chez un psychiatre. Dans les deux cas, que ce soit vous ou Françoise, ces deux médecins vous prescriront des médicaments (anxiolytique, hypnotiques, anti dépresseur voire neuroleptiques).
Ces molécules vont apaiser – contenir – vos symptômes mais en aucun cas résoudre votre problème. Il suffira que vous cessiez de prendre vos médicaments pour que, rapidement, les crises de paniques ressurgissent. Ce phénomène pose, une fois n’est pas coutume, le problème de la dépendance générée par la prise de médicaments de ce type.
La TCC. Une alternative à la prise de médicaments
Beaucoup des patients dont je m’occupe se sont plaints auprès de moi de la relation de dépendance qu’ils avaient à propos de ces médicaments. Les mêmes, et d’autres, ont constaté que la prise en charge à l’aide de la psychologie clinique ou de la psychiatrie ne les aidaient pas beaucoup au quotidien. En effet, tout le monde n’a pas nécessairement ni le temps ni le désir de prendre le temps pour faire des liens entre histoire de vie, personnalité et crise de panique.
D’aucuns ont essayé des démarches alternatives pour diminuer ou les symptômes de trouble panique ou pour gérer leur crise de panique. Si ces personnes ont pu diminuer leurs ressentis émotionnels face à leur crise, elles n’ont pourtant jamais trouvé une solution pérenne.
La TCC vous offre cette solution grâce à des exercices très simples qui, très rapidement, vont vous aider à ne plus souffrir de crise de panique.
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