Le rapport à l’animal familier constitue en matière de psychologie un déplacement de l’énergie psychique jusqu’à ce qu’il développe une relation à l’objet comparable à sa relation à l’être humain.
Dans le cadre d’un problème de handicap où l’aide d’une partie de corps, la main par exemple qui ne remplit pas un minimum de son rôle, l’animal est un complément indispensable.
L’avis du Psychologue
Pour l’enfant ou le jeune ado agité, le cheval a pour fonction d’absorber son agitation. N’avons nous pas entendu les monitrices éducatrices d’équitation nous préciser combien le cheval, après une séance, se retrouvait lui plein de cette énergie bouillonnante que l’enfant ou l’ado hyperactif lui laissait en prime. Du côté de l’enfant ou l’ado l’apaisement était acquis pour un certain temps. C’est dire que le cheval a une certaine intelligence instinctive qui lui permet de s’adapter à cet enfant. Dans ce cas précis il lui sert de baquet, en contenant sur le plan psychologique son angoisse.
Rien n’est acquis pour l’enfant ou le jeune ado autiste. Il faut l’engager dans la relation au cheval, afin de lui permettre pendant un temps de déplacer sa destructivité vers l’animal. Aussi n’est il pas surprenant de voir les centres en faire un usage thérapeutique au service d’une psychologie. Le cheval, dans ce cas, restructure l’enfant, qui, peu à peu expérimente son besoin de donner de l’affection à ce compagnon jusqu’à en prendre soin. Cette prise en charge, à travers l’animal, de l’affectivité de l’enfant reste une méthode prisée pour l’enfant autiste qui expérimente en outre ses sensations sans utiliser sa défense primordiale contre l’autre extérieur. Autrement dit, d’office l’animal s’intègre mieux dans le monde autistique et lui sert de pont à sa relation future avec l’être humain.
Le chien lui est un compagnon légendaire pour l’enfant comme pour l’ado ou l’adulte devant toutes les formes de handicap aussi bien physique que mental. Il ne permet pas seulement de déplacer sur le plan psychologique l’affectivité en la canalisant, il a pour fonction d’aider en situation de problème.. En effet, l’animal apprivoisé chez l’enfant ou la personne aveugle sert de détecteur d’obstacle et de danger pour son maître… et sert même une fonction corporelle inexistante pour rechercher un objet et le porter. L’enfant ou l’adulte handicapé sont pour ainsi dire protégés aimés par l’animal, à qui, en retour, il peut exprimer sur le plan psychologique, son affection et porter tous les soins. Un couple se forme qui permet à l’enfant ou l’adulte de ne plus se sentir seul face à son handicap.
Pourquoi l’aquarium auprès des jeunes enfants est il utile dans les crèches ? Les petits poissons rouges attisent la fascination et intéressent tous les enfants et par ce biais, ils apaisent, ceux qui, sur le plan psychologique, ont une émotion débordante parfois signifiée par les pleurs, ceux qui sont agités, mais aussi les enfants qui observent au point de commenter les péripéties de leurs petits compagnons aquatiques.
En ce qui concerne l’animal non familier, l’être humain (enfant, adolescent et adulte) tout entier est porté vers lui à tous les âges, de la marmotte jouant à cache-cache ou guettant l’intrus pour prévenir d’un problème le groupe, à l’écureuil joyeux, l’oiseau qui aiguise la sensation de liberté et à l’instinct de chasseur qu’il éveille en qualité de gibier, il ne nous laisse décidément pas indifférents.
Les conseils du psychologue
Enfant, adolescent ou adulte, selon les problèmes du handicap
Les chiens pour les aveugles sont préconisés, les chevaux sont indiqués pour les handicaps où la compréhension à minima est possible sans séquelles d’un handicap physique. Enfant comme adulte, il est conseillé de s’aider des animaux pour permettre une relation qui amènerait, en plus de l’ affection, la fidélité à son maître afin que dans n’importe quel handicap l’être humain (enfant, adolescent ou adulte) ne se sente seul, mieux puisse canaliser un minimum son besoin de donner et recevoir de l’affection et donc créer la relation d’objet.
Pas de commentaire